DISSIRAMA BESSOGA Jeannine


© Christophe Péan
Togo

De formation supérieure en audiovisuel, Jeannine fait preuve d’expérience dans le cinéma. Son premier court métrage Subtil obtient le prix de la meilleure interprétation féminine à la sélection clap ivoire Togo 2020 avant d’être sélectionné au Fespaco 2021.
Passionnée d’écriture et de spectacle vivant, Aujourd’hui, elle va vers le théâtre. Pour nourrir son bagage artistique et développer ses projets, elle candidate et est retenue pour le programme des Fabriqu’Actions du festival La Fabrique de Fictions. Entre septembre 2021 et mars 2022, elle participe ainsi à de nombreux ateliers dans de multiples domaines comme l’écriture dramatique, l’improvisation, la danse, le conte, les marionnettes… dirigés par des artistes internationaux·ales tels·les que Elemawusi Agbedjidji, Gustave Akakpo, Estelle Foli, Faustine Nogès, Haïla Hessou et Jan-Christoph Gockel. Remarquée pour son écriture, elle effectue une résidence d’écriture au Centre Intermonde - la Maison des Écritures à la Rochelle en février 2022 où elle écrit son premier monologue intitulé Koufaltom. Texte crée en avril 2023 avec le soutien de Togo créatif, et diffusé en décembre 2023 sur le festival Instant Togo.
En mai 2022, elle est assistante à la dramaturgie à l’occasion de la création et de la tournée de la pièce écrite et mise en scène par Gustave Akakpo, Kodjopli lé n’tifafamé, jouée dans une dizaine de villes au Togo.
En juin 2022, elle est lauréate du programme Odyssée du Réseau européen des Centres Culturels de Rencontre (ACCR) avec son projet Entredeux qu’elle écrit en avril - mai 2023 en résidence croisée, à la Maison Maria Casarès et au Centre Intermonde La Rochelle.

Son projet d’écriture dans le cadre de la résidence Découvertes :
Les dieux tambourinent de Jeannine Dissirama Bessoga
À partir d’un fait réel qui s’est produit dans le village natal de l’autrice – le tarissement d’une source d’eau - cette pièce questionne la relation entre les effets du changement climatique et les croyances qu’elles soient africaines, orientales ou occidentales. Ce texte souhaite reconsidérer le caractère « sacré » de la nature, de notre planète et de notre relation avec celle-ci.